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Le Commerce alimentaire en France



Depuis plus de 15 ans, les Français ont changé leurs habitudes en matière d’achats alimentaires.

Il y a deux raisons principales pour cela:

1) le développement de la circulation automobile;

2) le travail généralisé des femmes.

1. Le développement de la circulation automobile.

Beaucoup de familles ont au moins une voiture, même celles qui sont financièrement en difficulté, parce que les voitures en France ne sont pas chères.

Tout le monde veut arrêter son véhicule au plus près de l’endroit où s’effectueront les achats, pour éviter de marcher à pied et de porter trop loin des provisions trop lourdes.

Or, dans les anciens quartiers commerçants des villes, les places pour se garer sont rares. Les gens vont donc ailleurs et, les boulangeries exceptées, les boutiques d’alimentation ferment les unes après les autres. C’est la mort du petit commerce au profit de la grande distribution.

En effet, à la périphérie des villes (avec une voiture les distances ne comptent pas) se sont installées de grandes surfaces commerciales appelées selon leur taille supermarchés ou hypermarchés.

Ils offrent à leur clientèle de vastes espaces pour stationner (qui s’appellent parkings), ainsi que de nombreux chariots (on les appelle caddy (angl.) – caddie (fr.)) pour transporter leurs achats jusqu’au coffre de leur voiture.

Les plus grands magasins d’alimentation sont: «Carrefour», «Casino» et «Auchan» (auparavant – «Aux champs»).

2. Le travail généralisé des femmes.

Célibataires ou mères de famille (les difficultés économiques ne leur permettent pas de rester au foyer = à la maison), pratiquement toutes les femmes travaillent à l’extérieur. Elles ont de moins en moins de temps à consacrer aux courses alimentaires, à la préparation des repas.

Elles font souvent leurs courses une fois par semaine (d’habitude le samedi, quand on ne travaille pas). Elles apprécient de trouver au même endroit, c’est plus rapide, tout le nécessaire: de la viande, des conserves, des laitages, des légumes et des fruits, parmi lesquels il y a beaucoup d’agrumes: oranges, citrons et pamplemousses, ainsi que les fruits exotiques des pays tropicaux, comme bananes, ananas, figues, kiwis et d’autres.

Dans une grande surface tous les produits sont emballés, pesés, étiquetés, ils se présentent dans des conditionnements pratiques.

Des ménagères pressées se voient proposer des aliments congelés qu’elles n’auront plus qu’à réchauffer au four à micro-ondes. Des légumes déjà épluchés, des salades sont dans les sachets sous vide.

Le dernier avantage des grands espaces c’est que tous les achats choisis librement ne seront payés qu’en une seule fois à la sortie au moment du passage à la caisse où il faudra malgré tout faire la queue.

Le règlement s’effectue parfois en espèces mais le plus souvent au moyen d’un chèque ou de plus en plus avec une carte bancaire ou même grâce à une carte délivrée par la grande surface elle-même.

Les petits commerçants ne peuvent pas lutter contre la concurrence des grandes surfaces qui à cause du volume important de leurs commandes, peuvent proposer à leurs clients des prix plus compétitifs.

Pour réagir quittant les centres-villes, de nombreuses boutiques de tous ordres s’installent sous le même toit à l’entrée des hypermarchés, dans ce que l’on appelle des «galeries marchandes», ce qui leur permet de bonnes affaires puisqu’elles profitent de l’afflux de la clientèle.

L’hypermarché

On pénètre dans le saint des saints-chaleur-lumière-bruissements-tout recommence. Les caddies s’entrechoquent dans la foule dense animée de mouvements contradictoires, stoppée de bouchons infranchissables. On piaffe dans la monotonie des enfilades de paquets de nouilles, de boîtes de lessive, de fromages, de bas, de bouteilles à perte de vue. Tant de gens, tant de choses – autant d’entraves au moindre geste. Pas de surprise, on connaît, on vient deux ou trois fois par semaine... Pour s’y frayer un chemin, on écraserait tout sur son passage. Cependant, immédiatement, une voix susurre: “Pour votre plaisir, pour votre confort, nous avons agrandi... Toujours mieux assorti... Ce soir, vous dînerez italien... et mille autres douceurs.

Peu à peu, le charme opère... On ne se sent plus là pour acheter tel ou tel produit, mais pour acheter tout simplement... On commence à examiner avec sérieux chaque rayon offert. Une nouvelle espèce d’individu est née: l’individu-caddie, poussant devant lui un chariot comme un énorme ventre supplémentaire et avide. Un peu plus de beauté dans ce flacon. Une surprise dans cette boîte, un cadeau dans l’autre, la chance de gagner le gros lot sur cette étiquette. On cherchait des ciseaux, tout bêtement. Il n’y en a plus. Tant pis. Par contre, les égouttoirs à vaisselle sont en réclame. C’est le moment d’en profiter. Va pour l’égouttoir, on est docile désormais.

Christine Peyré





Äàòà ïóáëèêîâàíèÿ: 2014-10-25; Ïðî÷èòàíî: 307 | Íàðóøåíèå àâòîðñêîãî ïðàâà ñòðàíèöû | Ìû ïîìîæåì â íàïèñàíèè âàøåé ðàáîòû!



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